Critiques du 3ème film sélectionné

CARRÉ 35

D'un secret de famille, une sœur morte enfant qu'il n'a jamais connue, l'acteur et réalisateur Eric Caravaca a fait un documentaire.Moi ce que je n'ai pas aimé dans ce film c'est que c'était un peu trop joué, d'après moi ce n'était pas réel. Comme par exemple quand la mère du narrateur a dit :« pourquoi garder une photo d'elle si ce n'est pour pleurer ». Je trouve ça un peu dur, surtout que dans la famille on ne parle jamais de cette sœur qui est morte. Comme si ne pas en parler facilitait l'oubli.Par contre j'ai aimé les images, j'ai bien aimé l'architecture de l'entrée du cimetière.J'ai trouvé bizarre que dans un film il n'y ait pas de bruits de fond, les montages étaient simples.Ce qui m'a particulièrement touché c'est aussi que ce film m'a permis de voir les profonds malaises de la colonisation, notamment tous les massacres qu'il y a eu. Cela m'a fait partager ce sentiment, car le réalisateur raconte cette histoire, ce passé douloureux de façon très touchante.La volonté de retrouver son passé et les causes de la mort de sa sœur m'ont particulièrement touché aussi.

Enzo, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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« Carré 35 » est un film Documentaire très bien tourné. Le cadrage, les voix off, les musiques utilisées sont toutes bien recherchées et bien orchestrées, ce qui a suscité de l'intérêt et du suspense durant tout le film. Ce film est vraiment très émouvant, Eric Caravaca nous raconte son histoire. Elle est bouleversante ; il a passé son enfance sans connaître sa sœur, morte à l'âge de 3ans de maladie cardiaque.
Il y a deux passages dans le film qui m'ont marqués personnellement. D'abord quand Eric Caravaca demande à sa mère pourquoi elle n'a pas gardé de photos de sa sœur. Elle lui répond : « j'aime pas aller en arrière. Qu'est ce que tu veux faire avec une photo ? Pleurer ? » La réponse de la mère a pu paraître assez froide et « méchante ». Mais si on réfléchit, et si on prend du recul on comprend qu'elle prend tout son sens. Ensuite il y a un moment dans le film ou on a vu plusieurs cadavres. Ce film regorge de scène fortes en émotions et surtout de discussions troublantes et touchantes entre le fils et le reste des membres de sa famille. Pour moi l'interview qui est la plus touchante de toutes c'est celle entre Eric et Angel. C'est elle qui avait passé le plus de temps avec sa sœur.
Au final ce film ne m'a pas plu, mais je ne suis pas resté insensible devant toutes ces scènes touchantes, et surtout devant les vides de l'enfance d'Eric Caravaca.

Bienvenu, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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« Carré 35 » , un long-métrage documentaire d'une durée de 1h, sorti en 2017 et réalisé par Éric Caravaca ; il y raconte sa propre histoire.
Le film « carré 35 » raconte l'origine d'un lieu particulier pour le réalisateur, l'endroit où repose « Christine » sa sœur aînée trisomique qui est décédée à l'âge de 3 ans de la maladie bleue à Casablanca. En effet il ouvre une grande page de son intimité et de son enfance au monde.
Le tragique décès de sa sœur deviendra peu à peu tabou au sein de sa famille.
La première scène est le témoignage de sa mère, l'angle de prise de vue et le cadrage est caractéristique des documentaires. Le réalisateur utilise peu de musique et d'effet, il laisse plus place à la parole. La musique provoque un effet de malaise et nous fait ressentir une émotion forte. Les témoignages des proches de Éric Caravana donnent les scènes les plus importantes. Chaque protagoniste raconte une partie, ce qui aidera le réalisateur à reconstituer les pièces du puzzle.
Les scènes du mariage de ses parents et celles de leur jeunesse reviennent à plusieurs reprises ; comme celles de l'endroit où repose Christine. Elles marquent les moments clés et sont symboliques.
A la fin, E. Caravaca retrouve une image de sa sœur. Il peut la voir pour la première fois et décide de la remettre sur sa tombe.Éric Caravaca dans son film « Carré 35 » donne une représentation particulière et symbolique de son histoire familiale. Il s'informe et mobilise les éléments qui pourraient permettre de reconstruire petit bout par petit bout son histoire. Et ainsi lever le voile sur le tabou de sa famille.
On comprend qu'il veut nous faire passer quelque chose à travers tout son long-métrage.
Casablanca est le lieu où tout a commencé, « l'inconscience des parents mène à l'inconscience des enfants », cette phrase pour moi caractérise bien le déroulement du long-métrage.
Cette phrase renvoie au traumatisme de la mère d'Éric Caravaca qui a perdu pendant sa plus tendre enfance sa figure maternelle. Elle avait 8 ans et nous raconte les derniers instants auprès de sa mère. Elle ne sait pas à ce moment là qu'elle ne se réveillerait pas. Le passé de cette mère et ses traumatismes l'ont rendue forte et mystérieuse selon ses proches.
L'histoire se base sur la vie que menaient les parents du réalisateur avant sa naissance et celle de son frère.
Pour moi ce film vaut la peine d'être vu. Pour comprendre les évolutions entre les générations. Éric Caravaca fait des choix originaux : effets, musique, cadrage. C'est une reconstitution mais aussi un film assez profond et émouvant. Le réalisateur mise sur le côté dramatique et réaliste.

Mallory, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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Le titre Carré 35, fait référence au lieu où est enterré Christine, une fillette de 3 ans.
Cette fillette a été rayée des mémoires jusqu'à ce que son frère décide de faire un film sur son histoire. Mais ses recherches ont révélé une histoire de famille bien plus complexe et sombre.
Ce film d'ambiance pesante met tout en œuvre pour plonger le spectateur dans un profond mal-être. L'interview en plan fixe de la mère nous permet de mieux comprendre les épreuves qu'elle a traversées.
Le montage alterne entre interviews, souvenirs et archives d'époque dans lesquelles Christine ne sera jamais présente.
A la mort de Christine, sa mère a voulu supprimer tout souvenir pour ne plus avoir à être confrontée au chagrin. Elle a dit « pourquoi garder une photo ? Pour pleurer ? »
L'histoire racontée est accompagnée par très peu de musique, seul un instrument à la fois. Le vide crée un manque de perspective, ainsi un sentiment d'inconfort s'installe.
Ce film documentaire dure une heure à peine. Le cinéaste ne comprend pas pour quelles raisons ce secret a été enfoui pendant un demi-siècle.Mon avis est que les émotions provoquées par ce film ont été parfaitement gérées. Ce film, bien que sans action, va aller chercher au fond de tous. Il nous amène à ressentir de la tristesse et de l'empathie pour cette famille.
Enfin, le spectateur peut se faire son propre avis sur la situation. Bon ou mauvais ?

Clément, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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Carré 35, est un film d'Éric CARAVACA. Il est distribué en 2017 par Pyramide Films, il dure 1h07 et c'est un documentaire.Ma critique est plutôt négative car pour moi ce film n'est pas intéressant. La mise en scène est rustique, on peut voir dans la première scène l'interview de la mère du réalisateur, sans musique et filmé avec un plan fixe ; et c'est ça dans tout le film. Cela provoque, certes, des émotions mais ça peut être compliqué à voir pour des lycéens.
Ce qui m'a le plus touché, dans ce film, c'est le contexte de honte de la mère pour sa fille qui est différente car elle est atteinte de trisomie. Pour se remettre dans le contexte, cette histoire se passe dans les années 50 ; donc avoir un enfant trisomique était très mal vu. C'était donc difficile à assumer pour une mère ; on parlait de « mongoliens ».

Jérémy, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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C'est un film dramatique que je n'ai pas trouvé intéressant. L'histoire raconte la vie d'une famille qui a perdu sa fille aînée. Elle était atteinte de la maladie bleue. Le film consiste à faire un retour en arrière. On voit des images du passé et toute la famille se fait interviewer.
La mise en scène du film est simple, il y a peu de musique. C'est une mise en scène originale.
Ce film est touchant avec l'histoire de la petite fille qui est morte. Sa mère n'a gardé aucun souvenir car elle souffre. Elle joue un rôle spécial dans ce documentaire car elle raconte la vie de la famille.
Carré 35 est le titre du documentaire, c'est le lieu où est enterré la petite fille à Casablanca. Les parents ont fait comme si elle n'avait pas existé, ils ont tout fait pour l'oublier et n'ont gardé aucune photo.

Dimitri, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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Carré 35 est un film documentaire réalisé par Éric Caravaca et produit en 2017. Dans ce film l'auteur nous dit : « Je vis avec un fantôme » en parlant de sa sœur aînée décédée à 3 ans. Les parents de l'auteur lui ont caché son existence. Alors il va partir à la recherche des traces de sa sœur, au Maroc. Ses parents y ont vécu avec elle ainsi qu'en Algérie. Sa sœur est née trisomique avec la « maladie du cœur bleu » (souffle au cœur). Il pose des questions à des membres de sa famille comme sa mère, son père, son frère, etc...
Selon moi ce film est dramatique, il est très fort, il nous met vite dans le bain. On est vite dans l'histoire de l'auteur. On remarque que ses parents ont un passé difficile. Comme en Algérie avec la guerre. L'auteur nous montre des images de civils tués afin de montrer les atrocités de la guerre. C'est triste d'imaginer que l'auteur a eu une sœur qu'il n'a pas connue et que ses parents lui ont caché son existence. Nous nous mettons vite à sa place. Il nous montre par la suite des enfants nés avec des maladies ou déformés ; c'est l'une des scènes qui m'a le plus marqué. Les interviews ne sont pas préparées, il n'y a pas de texte, les personnages disent ce qu'ils pensent. On le remarque au silence entre deux phrases, ce qui nous donne l'impression d'être avec eux, de leur parler. Quand il filme le cimetière français, il effectue des plans afin de montrer son abandon. Au moment où il montre la tombe de sa sœur, il la met bien en valeur avec des plans d 'ensemble et des plans rapprochés.
Ce film m'a beaucoup perturbé car il évoque une guerre atroce, des enfants très jeunes, quelques uns des nouveaux nés sont handicapés et déformés. C'est triste pour l'auteur de partir à la recherche de sa sœur décédée sans savoir à quoi elle ressemblait. J'ai aimé ce film mais il est très perturbant.

Alexis, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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Carré 35 est un documentaire réalisé par Eric Caravaca, en 2017 qui dure 1heure et 7minutes.Eric Caravaca nous raconte le passé de sa propre famille, avec des interviews de sa mère. Le film a été réalisé en quatre ans.Eric Caravaca en grandissant réalise ce film qui est très bouleversant . Il a une soudaine envie de connaître le passé de sa famille et découvre qu'il avait une sœur qui est morte à 3 ans. Elle était trisomique. La maladie était perçue comme une humiliation à l'époque. Ses parents sont partis s'installer loin de leurs amis pour s'isoler. Eric Caravaca collecte des papiers administratifs car il n'y a aucune trace de cette sœur prénommée Christine, même pas une photo. Il s'aperçoit que sa mère a changé plusieurs fois de prénom pour falsifier son identité et ainsi cacher son passé.
Il en est de même concernant son père, il l'interroge sur son lit juste avant son décès. Ceci me paraît assez choquant.A un moment donné, après le décès de son père, il réussit à convaincre sa mère de retourner au Maroc, à Casablanca sur la tombe de Christine ; là aussi, il filme cette scène, je ressens cela comme étant très émouvant et bouleversant mais en même temps comme une certaine délivrance.j'ai trouvé le film très émouvant mais aussi très difficile à comprendre car l'histoire de sa petite sœur est très compliquée. J'ai bien aimé ce film même si je trouve cela assez cruel de parler de tout ça à sa mère qui n'a toujours pas dépassé ce qui était arrivé.

Theristo, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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Le film Carré 35 est un film qui raconte la dure vérité cachée par les parents d'Éric Caravaca.
La voix off explique tout au long de cette histoire le tabou familial qui dure depuis toujours et que le jeune papa découvre peu à peu .Tout d'abord, je pense que le film est triste du fait de la mise en scène et de la musique, triste et parfois inexistante. Ces choix laissent une pause auditive qui fait donc réfléchir le spectateur. La musique est en général au piano ou à la guitare sèche. Il me semble que c'est toujours un instrument qui joue seul, dans le but de susciter chez le spectateur des émotions et de souligner l'aspect dramatique du film. Des images chocs montrent la propagande nazie ou des images de la guerre civile au Maroc et en Algérie .
Pour en revenir à la mise en scène, elle est pauvre mais tout est réfléchi : les plans fixes, et les interviews nous rapprochent de l'histoire. On peut parler également des images très belles : images d'époque et de maintenant ce qui fait le parallèle entre hier et aujourd'hui. Les souvenirs d'Éric remontent grâce à son enfant qui lui rappelle ses origines. Il découvre ses parents immigrés, très nomades qui changent de pays de nombreuses fois ; honteux de leur enfant spécial. Nous sommes quand même dans les année 50, ce qui prouve l' ignorance des gens face à la trisomie. On utilisait alors le mot « mongolien ». Les parents changent de nom, changent de vie, changent le passé et les événements. Ils ne veulent pas meurtrir leurs enfants et ne leur disent pas toute la vérité.

Julien, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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C'est un film dramatique qui retrace la vie familiale du narrateur. Il interviewe les personnes de sa famille pour connaître l'histoire de sa grande sœur décédée à l'age de 4 ans. Le montage du film est plutôt simple, il n'y a pas beaucoup de musique. Les images ne sont pas de très bonne qualité.
Le scénario du film est triste car la famille du narrateur n'a pas gardé de photographies de la sœur. La mère a déclaré que sa fille était atteinte de la maladie du cœur bleu. Pendant le film on peut entendre et voir des mensonges, des informations non dévoilées par la famille.
Le narrateur parvient à retrouver le caveau de sa sœur sur lequel il y aurait une photo d'elle. Lorsqu'il arrive sur le « carré 35 » de sa sœur il ne voit pas de photographie. Mais il comprend que des fleurs étaient déposées et que quelqu'un entretenait la tombe. Après quelques recherches et rencontres il parvient à retrouver la personne qui s'occupe des fleurs.
Il apprend plus tard qu'une photographie de sa sœur existe et il réussit à la retrouver.

Thomas, Lycée Professionnel Montel, Colomiers

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